Quelles questions auriez-vous envie de me poser à propos du coaching ?

 

Un coach, c’est quoi ?  Le coaching à quoi ça sert ?  Pourquoi autant de personnes souhaitent-elles se former aux techniques et outils issus du coaching ? …

 

 

Ces derniers temps, nous avons vu tant d’acteurs économiques remis en cause sur leur statut professionnel et leur légitimité par les instances qui nous gouvernent. Il est vrai que les temps sont à la  » refondation « . Ce qui est bon à garder, c’est ce qui est rentable dans l’immédiat. La question de l’utilité ne se pose pas dès lors que ça coûte au système.

 

Quand les nuages de fumées toxiques ont été dissipées par les vents de la pandémie, et que nous nous sommes vus confinés dans l’œil du cyclone, pétrifiés dans un immobilisme béat ; force nous a été de constater que ceux qui protestaient pour de meilleures conditions de travail, et qui revendiquaient le droit à la reconnaissance sociale, ont été soudainement applaudis par tous aux fenêtres et aux balcons. Le mot solidarité qui a raisonné comme un lointain écho, a alors retrouvé tout son sens originel, laissant présager un lendemain imaginé.

 

Le coach est un éveilleur de conscience. Le coaching sert à aller mieux. Beaucoup de personnes se forment au métier de coach pour être utiles, servir et contribuer à faire grandir l’élan de solidarité.

 

Là où l’on formate les esprits, le coach œuvre pour penser par soi-même

Là où l’on muselle, le coach libère la parole

Là où l’on déconsidère, le coach offre une écoute attentionnée

Là où l’on rationnalise, le coach humanise

Là où l’on cloisonne, le coach réunifie

Là où l’on divise, le coach rassemble

Là où l’on contraint, le coach autonomise

Là où l’on restreint, le coach autorise

Là où l’on nie la souffrance, le coach accueille l’émotion

Là où l’on aveugle, le coach fait émerger la vision

 

 

Y-a-t-il plus noble cause ?

 

Le coach est engagé. Il n’est pas attentiste. Il cherche. Il questionne. Il édifie.

Le coach n’est pas un rebelle. Il est tout simplement debout et aide ses semblables à se re / lever.

Pour exercer sa mission, sa pratique passe par l’apprentissage, notamment à travers une meilleure connaissance de soi, pour une plus grande compréhension de l’autre. C’est un travail d’alignement identitaire où la construction passe par la déconstruction, où la vulnérabilité côtoie la force et la conviction.

 

A mon tour à présent de vous poser une question, si vous me le permettez !

Quels sont les métiers où l’éthique est une profession de foi, où les valeurs de respect, de bienveillance et d’authenticité font loi, où l’exigence est mue par la supervision ?

 

Peut-être en conviendrez-vous sans complaisance, le coaching est de ces métiers où la performance n’a d’égal que la noblesse de l’intention.

 

 

 

Baptiste Calté

Coach, métathérapeute

Responsable pédagogique de l’IFOD

 

NB : le genre masculin et le pronom  » Il  » sont ici utilisés pour le neutre

Photo du film : Le cercle des poètes disparus